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8 décembre 2008 à 7h54 #15822
J’habite en Nouvelle Calédonie et je viens de ramener ma Ford GPW d’un pays voisin (Vanuatu) que j’avais acheté au mois de janvier.
Je dois la passer aux mines, c’est certainement un peu plus cool qu’en métropole mais quand même pas gagné d’avance. Les cartes grises de collection n’existent pas ici.
Je suis donc à la recherche du document de conformité de la Ford qui dit qu’elle est conforme aux lois françaises. Les mines m’ont dit qu’il s’agit d’un document A3 barré d’une croix rouge.
Un document d’un autre proprietaire pourrait faire l’affaire.
Est ce quelqu’un peut m’aider?
Merci, Roel
8 décembre 2008 à 17h03 #66971Désolé de ne pas pouvoir t’aider, mais qqn peut il me dire d’ou viens l’appellation “Mines”?
8 décembre 2008 à 18h05 #66979Benleroy a écrit :
Désolé de ne pas pouvoir t’aider, mais qqn peut il me dire d’ou viens l’appellation “Mines”?Les premières plaques d’immatriculation en France ont été attribuées par le service des mines, désormais la DRIRE (d’où le nom de plaque minéralogique). Alors que l’automobile commence timidement à apparaître vers 1890, remplaçant les calèches et les chevaux, il fallait un système pour reconnaître les propriétaires de ces nouvelles machines. Auparavant, il n’y avait aucun système national et c’est en France que la première plaque fut apposée le 14 août 1890 par l’ordonnance de la Préfecture de Paris. Chaque véhicule à moteur devait dès lors comporter une plaque métallique sur le côté gauche de l’engin. Bien visible, elle comportait le nom, l’adresse du propriétaire et un numéro d’autorisation. Le système débute vraiment dans les faits à Lyon en 1900. Il fallait pour entrer dans le parc de la tête d’Or, une plaque qui devait être rendue le soir même. Puis, en juillet, chaque automobiliste de Lyon reçut un numéro personnel. Quant aux touristes, ils reçurent une plaque valable pendant tout leur séjour, plaque payante cependant. L’année suivante, la plaque numéralogique fut généralisée dans
toute la France, de jour comme de nuit, apposée à l’avant comme à l’arrière. Elle fut obligatoire pour tout véhicule dépassant 30 km/h. On y trouvait trois chiffres jusque 999 puis une lettre correspondant plus ou moins aux grandes villes (B comme Bordeaux). Par la suite, les chiffres et les lettres vont se multiplier en fonction du parc automobile en pleine croissance. Les départements furent indiqués en 1928 toujours par des lettres (G=Gironde). C’est finalement en 1950 que le système fut complètement revu. Il correspond à notre système actuel puis s’étendit aux DOM-TOM et aux colonies (en Algérie notamment). C’est en janvier 1972 que les nouvelles plaques comportèrent trois chiffres, trois lettres puis le numéro départemental. Quant à la Corse, coupée en deux en 1976, ses départements deviendront 2A et 2B. Dans le monde, la tendance suivit. Le premier système d’enregistrement des véhicules au niveau national eut lieu aux Pays-Bas en 1898, huit ans plus tard, on en était au numéro 2065 ! Le système gagna les Etats-Unis : chaque état dut émettre des plaques d’immatriculation. Dans l’état de New York, cela fut fait dès 1901. Au début, tout cela était bien chaotique : les automobilistes et les constructeurs devaient les fabriquer eux-mêmes. Les plus vieilles plaques d’immatriculation furent réalisées en porcelaine cuite ou en céramique. Bien sûr, ce système était très fragile et les ingénieurs se penchèrent sur le problème. On testa le carton (pas terrible en temps de pluie), le cuir, pour plus tard essayer le plastique. En période de guerre, certaines plaques furent fabriquées en cuivre. Rien n’était réglementé à l’époque, ainsi les formes, les couleurs et les dimensions étaient complètement différentes selon l’origine et cela n’était pas sans poser problème. La standardisation des plaques d’immatriculation eut lieu en 1957 après concertation avec les constructeurs et les organismes internationaux de normalisation. Aujourd’hui, il existe trois formats standard : un pour le continent américain, un autre pour l’Europe, les anciennes colonies et les DOM-TOM, puis enfin le troisième pour l’Australie et certains pays du Pacifique. À partir de 2008, le système devrait changer en France. Désormais, les plaques d’immatriculation seront attribuées à un véhicule à vie. Ainsi, on ne fera plus référence au département. Enfin, sachez qu’il est toujours possible pour certains propriétaires de réserver des petits numéros sensés accorder l’indulgence des forces de l’ordre (en tête des demandes figurent les numéros de 11 à 20), mais il n’est pas sûr que désormais, vous échappiez aux PV pour autant !
Source:
http://www.aquadesign.be/calendrier/plaque-immatriculation,316.html8 décembre 2008 à 18h14 #66981Merci pour cet éclaircissement mais cela ne répond malheureusement pas a ma question.
Pourquoi le service des mines? Pourquoi pas le service portuaire, service des ponts, service de l’air (je caricature biensur). D’ou viens cette appellation?
[ Edité par Benleroy le 8/12/2008 18:16 ]
8 décembre 2008 à 18h58 #66987Parce qu’a l’époque le pétrole était et est toujours tiré du sous sol.
Donc à l’époque le pétrole était un produit d’origine minéral et les premiers véhicules utilisaient un dérivé du pétrole. D’ou l’appelation minéralogique.
Tu sais en 1942 les huiles minérales pour Jeep bien maintenant on parle aussi d’huile synthétiques.
Va voir sur Google c’est plus simple et instruisant.
@+8 décembre 2008 à 19h55 #66998Bingo!
Oui l’huile de roche, je viens de faire l’analogie.
Merci bcp 😉
8 décembre 2008 à 20h30 #67001Justement je viens d’aller faire un tour sur Google …
servive des Mines … rien à voir avec le pétrole !” Auparavant, cette mission de reception relevait d’une administration spécifique : le “Service des Mines” constitué par des Ingénieur des mines. D’où l’expression Passage aux Mines et le nom donné aux plaques minéralogiques.
Cette affectation était d’origine historique : la sécurité en matière de roulement était dès le XVIIIème siècle un impératif de l’exploitation des mines; au XIXème, elle s’étendit naturellement au chemin de fer, qui utilisait des techniques similaires, puis s’étendit dès le début du XXème siècle aux autres matériels roulants.
“
http://fr.wikipedia.org/wiki/Passage_aux_Mines8 décembre 2008 à 22h34 #67020Sympa les infos mais je cherche toujours ce document qu’ils appellent de conformité. Est ce que ce genre de doc n’était pas donné quand une jeep était acheté aux domaines.
9 décembre 2008 à 17h00 #67059Bonjour Roel .
Passons aux choses sérieuses .
Il etait seulement fourni un titre de propriété avec les Jeep achetées aux Domaines ( avec la mention “impropre à la circulation” ) .
A charge de chaque acquéreur de la passer aux Mines à titre isolé ou à faire une carte-grise de collection .
A mon avis la feuille d’homologuation des Mines barrée de rouge n’a jamais existé pour une Ford GPW .
Cette feuille est uniquement délivrée avec un véhicule neuf homologué et vendu de série .
Ce qui n’a jamais été le cas pour ce type de Jeep en France .
La Nouvelle Calédonie est un territoire Français . A mon avis le formulaire d’obtention d’une carte-grise Française de Collection
doit surement etre valable sur tous les territoire Français .
A verifier auprès de la FFVE . -
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